27 août 2016

WE à Sainte-Hélène sur Isère

A peine rentrés de vacances, que l'on repart pour un week-end prolongé à Sainte-Hélène sur Isère. La raison en est que Stéphane s'est particulièrement entrainé tout l'été pour courir sur la difficile course de l’Échappée Belle entre le Pleynet et Aiguebelle, au cœur du massif de Belledonne. Ce trail de 86 km (certains font l'Ultra de 146 km) est réputé comme l'un des plus exigeants, 100% monotraces, 200% technique et 300% magnifique !
Stéphane a ses supporters qui ont bien l'intention de randonner aussi, à leur niveau... : Aurélien, mais aussi mes merveilleux neveux Antoine et Nathan sont de la partie ! 
Nous arrivons à 1h du matin le vendredi dans un joli gîte de chambre d'hôtes où nous sommes très bien accueillis avec croissants chauds au petit déjeuner.
Ce jour là, Stéphane est affairé à préparer son sac et récupérer son dossard. Mais il nous monte en voiture jusqu'au chalet de l'Ebaudiaz pour nous permettre de faire une randonnée au dessus de la vallée. De là haut, il y a déjà une belle vue, on aperçoit même au loin un bout du lac d'Annecy ! L'objectif serait de faire les crêtes, mais le chemin est quelque peu vertigineux, aussi nous pique-niquerons à 20 m du 1er sommet des crêtes, avec une vue imprenable jusqu'au Mont Blanc.
Au retour, avec Nathan, nous ramassons des myrtilles pour agrémenter notre yaourt au dîner, délicieux !
Le samedi matin, c'est une autre paire de manches, il faut se lever à 3h15, pour partir à 4h au plus tard, comme demandé par Stéphane, en vue du départ de la course au Pleynet à 6h, sachant qu'il y 1h20 de route. 
La journée s'annonce comme celle de la veille, caniculaire. Les coureurs sont briefés sur l'hydratation. Stéphane se lance et nous semble être dans les premiers après un tour de chauffe au dessus de la station avant de plonger dans les bois.
C'est alors à notre tour de prendre le départ de notre randonnée, Stéphane nous a conseillé d'aller au refuge des Sept Laux, où il y a de très beaux lacs. Il est 7h15 quand nous partons, à la fraiche donc, pour une bonne partie des 5 1ers km jusqu'au chalet Glezyn. Les 2 derniers sont plus difficiles, à l'a-pic d'une falaise. 
Nous pique-niquons au refuge. Aurélien, Antoine et Nathan préfèrent rester les pieds dans l'eau à se reposer et à jouer aux cartes tandis que je continue à rayonner autour des lacs, jusqu'à avoir une magnifique vue d'ensemble. Je suis frustrée de ne pas avoir le temps d'aller jusqu'au col des 7 Laux, mais nous avons mis 4h pour monter, je projette 4h de descente, donc si je veux avoir une chance de voir Stéphane à un ravitaillement, il nous faut repartir avant 14h30. De plus, le temps tourne à l'orage, et devient même menaçant.
Nous décidons de redescendre par la droite du torrent pour éviter la falaise, et c'est une bonne idée. 
Par contre, les 15 km de randonnée et le dénivelé nous ont éreinté...Je comprends alors que les jeunes sont trop fatigués pour aller retrouver Stéphane au prochain ravitaillement de Valpelouse. Nous rentrons au gite, 1h20 de route...et ils peuvent alors se doucher et diner tranquillement. Moi je calcule que pour retourner dans l'autre sens et faire la route de montagne, je n'ai pas de marge car Stéphane devrait arriver à Valepelouse vers 21h25. La nuit tombe, il se met à pleuvoir avec des éclairs déchirants le ciel, les 17 km de lacets en voiture me semblent interminables et me stressent. Quand j'arrive, je vois 30 secondes plus tard Stéphane arriver aussi ! Ouf, je ne l'ai pas râté. Stépahne est à ce moment là super bien classé, à 7' du 5ème V2H, je l'apprends par Sophie. Mais il est livide et a trop souffert de la chaleur. Pris de vomissements, il est pris en charge à l'infirmerie et ne repartira qu'1h30 plus tard avec un verre de coka et une petite soupe aux vermicelles dans le ventre. Je ne sais pas comment il fait, il sait alors qu'il ne peut plus faire une performance niveau chrono, mais il a le mental des sportifs qui vont au bout d'eux-même. Je rentre au gîte dormir quelques heures, je me couche à 1h du matin, me réveille à 4h pour voir où il en est, mais son arrivée à Aiguebelle n'est estimée qu'à 9h du matin, contre 5h annoncé par Stéphane quand il est reparti. Le fait est qu'à 6h du matin, il me dit que les infirmiers ne veulent pas le laisser finir les 12 km restants, toujours pour les mêmes problèmes digestifs et son affaiblissement. Je vais donc le chercher, 2h 30 de voiture A/R. Comme ils disent, on est en week-end, ce n'est que du sport, il peut revenir l'année prochaine. En tous les cas, à 8h30 du matin, on est au gîte et Stéphane va bien! il prend un vrai petit déjeuner, et discute avec des personnes au gîte qui ont aussi fait la course, je n'en reviens pas.
Pas question de se reposer, il faut libérer les chambres à 9h, mais nous ne réussirons à partir que vers 11h30. La nuit a été très courte pour moi depuis 2 jours, et inexistante pour Stéphane depuis 24h !
Alors avant de reprendre la route, et pour éviter les embouteillages du dernier dimanche des grandes vacances, nous faisons une halte à la base de Loisirs à 800 m du gîte, après avoir commandé des pizzas à emporter. Jeu de carte, sieste, ou pieds dans l'eau, cette pause est appréciée de tous !

1 commentaire:

  1. Bonjour, toujours de belles images en partage j'aime.
    Pour vous dire aussi que nous allons passer le week end du 23 sept à Eguzon.
    Nous avons passé cette été un séjour dans le Cantalet les Alpes (films sur https://plus.google.com/+Fabhandi/videos)
    Cordialement
    Fabhandi

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