Bonjour 2019

Dernier jour de l'année...nous réveillons avec papa et maman et attendons les 12 coups de minuit pour boire le champagne ! 

Cette année est derrière nous à présent, mes les souvenirs restent : tous ces moments de joie mais aussi de douleurs, Stéphane a perdu sa maman en juillet et sa tante en décembre.
Le papa de Stéphane était avec nous pour le déjeuner de ce 1er janvier, festif bien sûr avec une dinde  bien dodue et dorée à point, et un gâteau au chocolat.

Maman avait choisie une décoration rubis pour le soir, et saphir pour le jour de l'an!

Il ne restait plus au soleil qu'à s'inviter, mais il nous a boudé...Tampis, les jeux de société étaient de la partie avec "Taboo" puis "Les chevaliers du Rail" .

Aurélien est parti au ski avec Antoine et Marine en début d'après-midi : direction les Contamines !

Bon il faudra penser aux bonnes résolutions que vous ne tiendrez pas, n'est-ce pas ? Moi j'ai décidé de refaire un peu de stretching à la maison avant de partir travailler : objectif refaire le grand écart avant 2020, aurais-je le courage de me lever 10 min plus tôt ? est-ce un peu ambitieux ?

On verra l'important est de se motiver pour le moment, à défaut de course à pied...

Décembre 2018

Un mois de décembre très contrasté : une première quinzaine avec overdose de travail, grosse fatigue, pics de stress, et des journées bien grises. Et puis deux semaines de vacances pour solder mes congés qui seraient perdus au 31 décembre sinon. Ils tombent donc à point ces congés pour reprendre des forces. Stéphane pouvant aussi se libérer, nous improvisons au dernier moment une semaine à Lanzarote juste avant les fêtes. Quel plaisir de se remettre en short-tee-shirt dès le matin, et de revoir le ciel bleu ! Il n'a pas fait pas assez chaud pour se baigner (enfin pour moi...), mais de belles balades au milieu de zones arides et volcaniques m'ont redonné le plein d'énergie !

Et puis ce fut des moments chaleureux en famille pour Noël et le nouvel an.

Il me reste à éliminer un trop plein de calories : +2 kg sur la balance...

Et oui ça ne pardonne pas de se laisser aller, il faudrait aussi que je reprenne la course à pied, mais par ce froid, j'ai un peu de mal à chausser les baskets.

Janvier sera un autre mois pour cela, ou pas !

Voila ma petite rétro de décembre sous le bleu de Lanzarote avec quelques clins d’œil à Noël !

Magie de Noël

Noël est passé, le réveillon arrive à grand pas ! La magie de Noël opère chez les petits mais aussi chez les grands ! On allume le sapin tous les soirs avec la télé, et nos yeux brillent. Restons de grands enfants et profitons-en avant que le mois de janvier vienne éteindre toutes nos guirlandes et celles des rues illuminées de nos villes...

Je profite un peu trop des chocolats par contre...

Robe de Noël

J'ai acheté une jolie robe en tulle bordeaux pour Noël mais j'avais surtout envie de prendre Amandine avec. Séance portrait sans de vrais moyens, mais le charme est là et Amandine magnifique.

Noël à Paris

C'est Noël à Paris avec la famille David cette fois. Beaucoup de cadeaux attendent Aimar au pied du sapin, il faudra bien plusieurs heures pour tout déballer et toute une année pour en profiter. Papi Daniel est arrière grand-père de Sacha et Aimar à présent. La famille s'agrandit ! 

Noël à Courcouronnes

C'est Noël un peu avant l'heure chez la famille Poulain ! A peine rentrés de Lanzarote, nous voilà en plein hiver. Heureusement, la maison de papa et maman est chaleureuse et maman nous a concocté un festin dans un décor de fête. Nous sommes heureux de nous retrouver en famille, et après le repas, parties de jeu : Taboo fait l'unanimité pour réunir tous les âges autour de la table.

Lanzarote J7 - Plage Caleton Blanco - Arrecife

C'est le dernier jour ! Petite consolation, nous aurons eu le soleil 7j/7 alors que 2 jours gris sont annoncés dès demain. et puis nous rentrons pour les fêtes de fin d'année en famille, moments chaleureux quelque soit la météo extérieure à Paris!

Nous terminons de découvrir les 10 plus belles plages de Lanzarote par celles au NO de l'île. 

Au passage, arrêt devant le jardin au Cactus, mais nous ne le visitons pas, pour filer à la plage de Caleton Blanco, réputée pour son sable blanc et fin qui contraste avec les coulées de lave. L'eau y est cristalline par endroit. Et comme elle est moins connue des touristes, elle offre une quiétude parfaite pour se détendre quelques heures avant de prendre l'avion.

Stéphane s'y baigne bien sûr. Dommage que le vent agite ces eaux habituellement tranquilles.

L'heure tourne, pas le temps d'aller au village d'Haria, nous l'avons traversé juste une fois, au pied d'un volcan avec de multiples palmiers, il m'avait beaucoup plus mais il était alors tard. 

Sur la route vers l'aéroport, nous nous permettons une escale au vieux port de pêche d'Arrecife, visité au pas de course alors que les terrasses nous invitaient à prendre un verre !  

On est loin des terres arides de Lanzarote, dans une ville développée mais dont la blancheur éclatante reste fidèle au style imposé par l'architecte Manrique.

Il est parvenu à imposer que les hôtels ne dépassent jamais la taille d’un grand palmier pour ne pas perturber l’image d’ensemble de Lanzarote. À quelques exceptions près, habitants et hôteliers ont respecté cette règle et aujourd’hui, l’île est bien plus soignée, charmante, et moins étouffée par des constructions que la plupart de ses «consœurs». Les maisons blanchies à la chaux, aux portes et aux volets en marron, en vert ou en bleu sont une autre conséquence de ces directives. Ces habitations forment un magnifique contraste aux paysages noirs où, outre la terre, la lave est également souvent utilisée.

Bye bye Lanzarote ...contente d'avoir foulée tes terres, d'avoir repris pied avec la nature qui nous replace comme bien petit devant les éléments qui façonnent notre planète pour le meilleur et parfois dans le drame des éruptions.
Mais là je ne garde que le spectacle d'une île au cachet bien agréable.

Lanzarote J6 - Los Ajaches

En manque de randonnée, nous décidons un trekking au cœur de Los Ajaches.
Nous passons par le village de Femes.
Puis direction Playa Blanca. C'est l'occasion de reprendre quelques photos de la plage de Papagayo avec les couleurs du matin, mais nous revenons garer la voiture à l'entrée du péage de la piste qui y mène pour prendre le départ de notre randonnée. Il était tentant de rester à la plage...

Donc nous voilà partis pour l'ascension de Hacha Grande (569 m), un des plus hauts volcans de l'île.

Le vent souffle fort, c'est désagréable et plus nous prenons de l'altitude, plus cela me semble insupportable.

Nous passons par un col, avant d'entamer la partie plus raide où il faut chercher le sentier dans la roche. Je ne suis pas à l'aise dans cette pente avec des graviers, Stéphane a le don de me demander de poser dans ces moments là et n'est jamais satisfait du résultat, il faut retourner en arrière pour qu'il reprenne la photo, la tension monte entre nous...

En haut, c'est décoiffant dans tous les sens du termes. Une vue incroyable sur 360°, mais difficile d'y prendre des photos tant le vent nous déstabilise, et il fait froid même avec un coupe-vent. On se réfugie derrière un bout de falaise pour pique-niquer, mais très vite on repart. La descente est plus facile de l'autre côté, puis très vite on rejoint le large sentier qui borde la côté. 10 km peu intéressants...

A l'arrivée, j'ai découvert dans la pénombre qui nous enveloppe à présent, sur le bas côté, une toute petite crèche créée avec deux fois rien, mais tellement touchante !
Il me reste à rendre grâce pour ces belles vacances inattendues.

Résumé de notre parcours, le plus long de notre séjour !

Lanzarote J5 - Timanfaya - El Golfo

C'est agréable de se réveiller chaque jour sans se demander s'il va faire beau ! Nous pourrions rester à la piscine qui nous tend les bras. Les touristes sont encore au petit déjeuner, et certains ont déjà posé leur serviette pour réserver leur transat !

Mais ce bleu piscine est mis en concurrence avec le Best Off de Lanzarote : le parc national de Timafaya créé en 1974, et 8ème parc national d'Espagne, aussi appelé "Montanas del Fuego".

D'une superficie de 51 km2, cet endroit a vu la naissance de 32 cônes volcaniques et les terres ont été recouvertes de 8 millions de m3 de lave avec 420 maisons ensevelies entre 1730 et 1736. Les dernières éruptions datent de 1824.

Ces volcans forment de grandes colonnes de cendre lors de l'éruption et leurs composants (les lapillis), poussés par le vent, ont recouvert de vastes étendues et les pentes de cratères plus anciens. Cette étendue recouverte par les pluies de cendre est appelée Valle de la Tranquilidad (vallée de la tranquillité). Le centre de l'éruption était situé au Maciso del Fuego (le massif du feu) haut de 525 m. Ce volcan est aujourd'hui recouvert par les cendres et les scories des éruptions du XVIII^e siècle, bien que le flanc arrière du volcan, qui rayonne encore énormément de chaleur, est composé de laves plus anciennes. L'imposant cratère Corazoncillo, le plus grand cratère d'explosion de Lanzarote, possède une caldeira d'une profondeur de 100 m. C'est la lave de ce volcan qui a enseveli le village de Timanfaya. 

Nous allons à Timanfaya, par de bonnes routes asphaltées qui ont été aménagées à l'occasion de la visite du général Franco en 1950. 

Le hic de ce parc, c'est qu'on n'a pas le droit de s'y promener et pour un randonneur qui aime la nature, c'est insupportable ! Il y a la milice partout, et mettre un pied en dehors de la route semble passible d'une grosse amende. Voilà pourquoi nous ne sommes pas venus ici tout de suite, nous avions des réticences de principe, mais cela reste un incontournable.

Le 1er parking sur la gauche propose un tour en chameaux de 20 minutes, juste une petite boucle, un attrape touristes à nos yeux ! Et si à 10 heures il n'y a qu'un groupe de chameaux sur le départ, une heure plus tard, ils se suivent à la queue leu-leu...  

On reprend la route à pied à contre-sens des voitures qui arrivent dans le parc pour quelques premières photos de ces paysages lunaires aux couleurs ocres et rouge de la terre, en plein milieu des coulées de lave imposantes.

Plus loin, après un droit de passage de 10 €, on est parqué au restaurant El Diablo (j'ai appris plus tard qu'on y cuisine avec la chaleur géothermique locale). 

Il nous reste à prendre un bus collectif pour 12 km sur la routa de los volcanes, vitres fermées couvertes de trace de doigt et générant beaucoup de reflets, voilà le cadre pour prendre les photos que vous verrez ci-dessous, et je m'en sors pas trop mal...35 minutes qui auraient méritées d'y passer des heures tant les paysages sont spectaculaires. La route y est étroite, le pourboire au chauffeur est conseillé, mais il pourrait au moins nettoyer les vitres ! Et je considère que les vitres pourraient s'ouvrir pour que chacun y trouve son compte, donc non pas de pourboire...

Deux démonstrations restent impressionnantes sur le lieu  :

- l'une montre qu'en enfourchant quelques brins de brousse sèche, ils s'enflamment  en quelques minutes avec l'intense chaleur géothermique qui est là, juste sous nos pieds !

- l'autre montre un sceau d'eau jeté dans un des godets ouverts dans le sol, l'eau entre alors en éruption dans un geyser à vapeur aussi soudain bien qu'attendu !

Voilà, c'était frustrant mais sans doute le prix à payer pour préserver la beauté du site. 

Et nous avons évité les heures de queue sur certaines périodes de l'année semble t'il....des heures de voiture pour accéder juste au parking !

Nous ne sommes pas loin d'El Golfo où je voulais retourner voir la lagune verte aux couleurs du soir. Chose dite, chose faite. L'ombre a commencé à gagner du terrain, mais ce détour en valait pour moi la peine !

1 km plus loin, juste avant Hervideros, il y a une plage où Stéphane m'attend. On y restera jusqu'au coucher du soleil !