Jeudi, nous voulons bien croire aux éclaircies de fin de matinée pour reprendre notre bâton de randonneur.
Je m'engage sur le sentier du col de la Lauze et approcher le fameux Roc du Vent. Stéphane boite un peu et avait décidé de m'attendre puisque j'en avais pour 2h A/R, mais je le vois me doubler au bout de 15 minutes en me disant je suis là avant deux heures. Il doit être 11h45, donc qu'il faille comprendre 14h ou dans 2h n'a pas trop d'importance...
En haut du col, le brouillard se lève, parfois pour mieux s'épaissir quelques minutes après. L'ambiance reste magique, avec quelques ferrus de la Via Ferrata qui ne semblent pas se soucier de la météo. Je n'aurai cependant aucune vue sur le lac, et je fais demi-tour au bon moment car les éclaircies laissent place à un épais brouillard puis à un crachin juste quand j'arrive en bas.
Mais là, pas de Stéphane, et je n'ai pas les clés de la voiture. J'attends ainsi 1h, mais il fait à peine 10 degrés et je commence à grelotter. Le refuge du plan de la Lai est juste à côté de la route, je vais donc y prendre une tarte aux myrtilles pour me réchauffer en demandant de pouvoir écrire un petit mot que je laisse sur le pare-brise pour que Stéphane sache où me retrouver.
Une heure passe, j'ai toujours froid, la tartelette au passage était infecte et encore congelée...je prends donc un thé chaud et j'attends encore et je m'inquiète surtout.
Je n'aurai pas dû n'est-ce pas ? Stéphane qui n'avait pas de pique-nique puisqu'on devait rentrer au bout de 2h, a juste sous estimé le temps qu'il lui fallait pour faire une grande boucle jusqu'à la Croix du Bonhomme, et même jusqu'à la tête des Fours ! cela dans le brouillard, rien ne le fait renoncer à l'entrainement ! Il arrive à 16h45, les larmes m'en tombent...il m'a envoyé un SMS de là haut, mais comme je n'avais pas de réseau, le refuge lui même n'avait plus d'électricité par manque de soleil !
Et non je n'ai pas faim en rentrant...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous souhaiter me lancer un commentaire.