Un peu d'histoire...
Trinidad fut fondée en 1514 par Diego Velasquez, et édifiée au cours du XVIIIe siècle sur l'essor de l'industrie sucrière et la canne à sucre - cet or blanc récolté par les esclaves au profit des conquistadores espagnols - avant d'être mise en sommeil par la production de la betterave sucrière d'Europe au milieu du XIXe siècle. Depuis cette époque et la faillite des grandes familles sucrières de la vallée de Los Ingenios, Trinidad semble s'être endormie pendant un demi-siècle, la période révolutionnaire des années soixante ne fit d’ailleurs qu'accentuer cette somnolence. Isolée du reste de l'île pendant près de deux siècles, prise en étaux entre la mer et la montagne, la route bitumée qui y conduit n'existe que depuis 1952… Ses riches maisons de maîtres et ses palais endormis témoignent de sa grandeur passée où les aristocrates du sucre investissaient toute leur fortune dans la pierre. Aujourd’hui, Trinidad est encore l’une des villes où les habitants sont parmi les plus « pauvres » de l’île.
Aujourd'hui pas de car, visite de la ville, à pied, mais sous la pluie....pas de chance...
Nous commençons par nous rendre à notre cours de salsa à l’Academia de Arte y Cultura. Initiation à la danse cubaine : un moment ludique et de convivialité pendant lequel on apprend les pas de base.
On poursuit ensuite la visite en passant par la Plaza Mayor, la Iglesia Parroquial de Santisama Trinidad, l’église à 5 nefs, la Plaza de Jigüe, l’Ermitage de la Popa, la Plaza Santa Ana.
Nous visitons le Palacio Cantero néo-classique L’une des plus impressionnantes maisons entourant la Plaza Mayor, cœur de la ville historique. La demeure construite au début des années 1820 par la famille Borrell, une des familles les plus riches à Cuba, a été ensuite achetée par Cantero, qui introduisit la machine à vapeur dans l’île. Le musée dispose d'un vaste hall d'entrée qui ouvre sur une grande cour à galeries. Sols de marbre italien et grandes chambres ouvertes, symboles de l’histoire de la ville et de la période de l’esclavage. En haut de la tour, une belle vue sur la ville, je demanderai à y revenir en cas d'éclaircies !!
Nous passons par l'immanquable bar traditionnel La Canchanchara pour y déguster le cocktail à base de rhum, de citron et de miel qui porte le nom de l’établissement .
Après le déjeuner, quartier libre, on veut découvrir le marché artisanal (broderie, chapeaux cubains, sculptures et vanneries) mais les trombes d'eau écourtent notre envie d'y faire du shopping.
Dîner au Paladar Los Conspiradores au cœur de la Vieille Ville.
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